Un conducteur qui commet des infractions routières reçoit divers types de sanctions. Ces dernières sont appliquées selon la gravité de l’acte. Le retrait temporaire de votre permis fait partie des punitions fréquentes. Voici les procédures que vous devez réaliser pour récupérer votre permis après le délai de suspension.
Passez le test psychotechnique
Si vous souhaitez regagner votre permis, vous devez impérativement réaliser un test psychotechnique auprès d’un centre agréé. L’épreuve vise à évaluer vos réflexes et coordinations. Ce test est effectué durant une quarantaine de minutes.
Le résultat du test est décrit dans un rapport qui sera envoyé auprès des autorités administratives compétentes. Notez que les médecins demanderont également ce rapport lors de la visite médicale.
Le test psychotechnique est payant. Il aura une durée de validité de 6 mois. Cela signifie que vous devez repasser l’épreuve en dépassant la période. Pour participer à l’examen, vous devez emmener trois documents à savoir votre pièce d’identité, l’avis de suspension et une enveloppe timbrée.
Effectuez une visite médicale
La suspension de permis peut durer moins ou plus d’un mois. Lorsque la suspension n’excède pas 1 mois, vous n’avez pas besoin de passer la visite médicale. Si elle dure un peu plus longtemps, la visite aura un caractère obligatoire. L’autre information à savoir est qu’elle n’est pas remboursable par le biais de l’assurance.
L’examen médical déterminera si le conducteur peut à nouveau se mettre derrière le volant ou non. Ici, un avis défavorable du médecin agréé nuira à ses chances. Vous saurez d’ailleurs que même en réussissant les autres épreuves, la visite médicale reste un critère déterminant. Si l’avis était défavorable, un examen secondaire serait programmé. L’automobiliste repassera aussi le test psychotechnique.
Au cours de la visite, le médecin agréé prendra en considération le rapport de votre test psychotechnique. En cas de succès de la visite, le document reçu est valide pour une durée de deux ans.
Il existe des circonstances où la suspension découle d’un incident lié à des produits stupéfiants tels que l’alcool ou la drogue. Il est alors nécessaire de passer l’examen médical dans une commission médicale primaire. Ce type de structure est établi dans les préfectures et les sous-préfectures. Une fois sur place, une prise de sang et une analyse d’urine seront effectuées en complément de l’examen médical. L’automobiliste doit aussi s’inscrire à un stage de sensibilisation à la sécurité routière.
Récupérez le permis
Pour recouvrer le permis de conduire, vous pouvez effectuer la demande en ligne sur le site de l’ANTS (Agence nationale des titres sécurisés) ou physiquement au niveau de votre préfecture.
Pour une récupération physique du document, servez-vous tout simplement de l’avis provenant du médecin et de l’attestation de suspension.
En revanche, si vous passez sur le site de l’ANTS, vous devez renseigner de nombreux champs dans un formulaire. Pour accéder à ce formulaire en question, connectez-vous à votre compte en inscrivant votre numéro NEPH. Préparez à l’avance les documents demandés par l’organisme avant d’introduire la demande tels que les photos et les documents justificatifs.
Les données à renseigner sont les motifs, la catégorie du permis… Les champs à remplir s’ouvrent après que vous ayez cliqué sur « ’commencer la demande »’. Lors du processus de récupération de votre permis, sachez qu’il est possible d’y rajouter des points. Il suffit de participer volontairement à un stage de sensibilisation à la sécurité routière. Il est à signaler que vous pouvez également contester la suspension si vous trouvez que la décision de l’autorité administrative est injustifiée.
Dans le cas où votre permis est suspendu, les démarches nécessaires varieront en fonction de la nature de la suspension (judiciaire ou administrative) et de la durée de la sanction.
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