Santé

Quelles sont les différences entre un ADN féminin et masculin ?

chromosome homme et femme

Les différences entre les femmes et les hommes vont au-delà des traits physiques et des appareils génitaux. Bien que les gènes des chromosomes X et Y soient connus comme la principale différence biologique entre les deux sexes, il existe une autre grande partie du génome qui se comporte autrement.

Voici tout ce qu’il faut savoir sur les différences entre un ADN féminin et un ADN masculin.

ADN féminin et masculin : la différence clé

 

L’acide désoxyribonucléique

En termes de biologie, l’acide désoxyribonucléique, plus connue sous le nom d’ADN, est une macromolécule biologique qui est présente dans les cellules ainsi que les virus. Cet acide cellulaire contient la totalité de l’information génétique qui est nommée génome et permet le développement, le fonctionnement et la reproduction des êtres vivants.

 

La paire de chromosomes sexuels

L’être humain compte près de 20 000 gènes, qu’il soit homme ou femme. Les cellules sont composées de 46 chromosomes qui sont répartis sous 23 paires dont la paire de chromosomes sexuels. Cette paire de chromosomes sexuels est, à l’origine, la première source de différenciation entre l’homme et la femme, puisque celle-ci détermine le sexe de la personne. En effet, l’ADN féminin compte uniquement un chromosome X soit une paire de chromosome XX, tandis que l’ADN masculin possède un chromosome X et un chromosome Y, soit une paire XY.

 

Entre génome et activité génique

 

Chromosome homme et femme : le génome humain

Les gènes sont localisés sur un chromosome homme et femme et permet le transfert d’un caractère héréditaire, suivre ce lien pour en savoir plus.

En plus de transmettre l’hérédité et la génétique, les gènes sont composés de diverses molécules qui comportent 4 bases distinctes dont :

  • la cytosine ;
  • l’adénine ;
  • la guanine ;
  • la thymine.

Lorsqu’il est question de protéines du corps, il est naturellement question de séquençage, puisque ces dernières sont codées par les séquences de ces bases. Les gènes produisent les protéines et remplissent ainsi de multiples fonctions telles que la contraction des muscles, le transport de l’oxygène dans le sang, la fabrication des fibres de la peau, etc. En d’autres termes, les protéines produites sont également à l’origine des différences entre les femmes et les hommes.

 

L’activité génique

Bien que la femme et l’homme possèdent des divisions chromosomiques identiques, l’activité de ces mêmes gènes semble toutefois variée. Près d’un tiers des gènes se comportent de manière différente chez la femelle et le mâle. A titre d’exemple, certains gènes paraissent plus actifs chez l’homme tandis que certains semblent totalement inactifs. Ces dissemblances peuvent s’expliquer par les hormones qui diffèrent d’un sexe à l’autre. En effet, on connait essentiellement la testostérone chez l’homme et l’œstrogène chez la femme. Ces hormones influent sur l’activité des gènes et notamment, sur le comportement humain.

 

Les conséquences physiques des différences

 

Les différences remarquables au sein des génomes apportent toutes des impacts au niveau du corps et de l’organisme. En matière de différences physiques, les gènes influencés par le genre féminin se trouvent dans les glandes mammaires et les ovules, alors qu’en ce qui concerne le genre masculin, ils se trouvent dans les testicules. Il en est de même pour les fonctions cérébrales, ce qui expliquerait les différences comportementales entre les deux sexes. Relativement à la prédisposition aux maladies ainsi qu’aux anomalies, le caryotype a permis de voir que la sensibilité aux maladies étaient également différentes chez les femmes et les hommes. En ce sens, certaines maladies se voient plus fréquentes chez les hommes et d’autres chez les femmes. En dehors des maladies, il est également démontré qu’une disparité dans l’expression d’un gène est aussi perçue comme importante. De ce fait, les deux sexes possèdent des réactions des plus diversifiées.

Comments (1)

  1. […] moléculaire pour séquencer l’ADN de l’enfant et du soi-disant père et comparer leurs profils génétiques. Si le profil génétique de l’enfant et du soi-disant père sont similaires, il est probable […]

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